Journée mondiale sans tabac; 31 mai 2024

Par Programmation

Ayant pour conséquences de provoquer le cancer du poumon ou des problèmes respiratoires aigus, le tabac tue plusieurs milliers de personnes par années. Des messages anti-tabac ont été mis en place, y compris sur les paquets de cigarettes, pour interpeler la population sur les dangers de ce dernier. L’organisation mondiale de la santé a instauré le 31 mai de chaque année, journée mondiale de la santé, pour attirer l’attention du public sur ses dangers et méfaits. Pour en discuter avec nous, nous accueillons la direction de la lutte contre le tabagisme de Santé canada.

165000 enfants de moins de 5 ans meurent dans le monde parce qu’ils sont consommateurs passifs de tabac. Le canada perçoit l’urgence d’agir et se fixe un objectif de moins de 5% de fumeurs d’ici 2035. Quels sont les principaux obstacles à la lutte contre le tabagisme au Canada ?

Le 31 mai est la Journée mondiale sans tabac. Il s’agit d’un moment pour réfléchir aux avantages d’une vie sans fumée et pour appuyer les gens afin qu’ils aient la confiance, l’engagement et les ressources nécessaires pour arrêter de fumer. L’usage du tabac tue environ 48 000 Canadiennes et Canadiens chaque année.

Selon l’Enquête canadienne sur le tabac et la nicotine, 2022, 8 % des jeunes adultes ont déclaré fumer la cigarette en 2022, en baisse par rapport à 10 % en 2021. Chez les jeunes de 15 à 19 ans et les adultes de 25 ans et plus, le pourcentage de ceux qui avoir fumé la cigarette au cours des 30 derniers jours sont demeurés stables au fil des quatre cycles de l’enquête. Les hommes étaient aussi plus susceptibles que les femmes de déclarer avoir fumé la cigarette au cours des 30 derniers jours, et ce, autant chez les 15 à 19 ans (5 % des hommes contre 3 % des femmes) que chez les 20 à 24 ans (10 % des hommes contre 6 % des femmes).

De solides preuves médicales révèlent que le tabagisme est associé à plus de deux douzaines de maladies et d’affections. Cette habitude a des effets néfastes sur presque chaque organe du corps, en plus de diminuer l’état de santé général. Le tabagisme demeure la première cause de décès évitable et a des répercussions négatives sur la santé des personnes de tous les âges : les bébés à naître, les nourrissons, les enfants, les adolescents, les adultes et les personnes âgées.

Malgré des baisses constantes au cours des 30 dernières années, le tabagisme continue d’être l’un des principaux fardeaux de santé publique au Canada, en particulier chez les groupes socialement défavorisés. Au sommet des priorités, il y a la nécessité de comprendre davantage l’incidence de la COVID-19 sur le tabagisme grâce à des données probantes, en particulier chez les sous-groupes vulnérables, et de cerner les lacunes dans les programmes et les politiques qui perpétuent les inégalités sociales en matière de tabagisme. Avant tout, nous espérons qu’un regain d’attention envers la recherche sur la lutte contre le tabagisme aidera les praticiens et les décideurs à anticiper les nouveaux défis inévitables qui vont continuer à survenir jusqu’à ce que le problème du tabagisme soit complètement éradiqué.

Au Canada, la Loi sur le tabac et les produits de vapotage (LTPV) réglemente la fabrication, la vente, l’étiquetage et la promotion du tabac et des produits de vapotage vendus au Canada. La LTPV et ses règlements sont des composantes clés pour faire progresser la stratégie du gouvernement visant à protéger la population canadienne contre les décès et les maladies associés au tabac.

L’objectif de la LTPV en ce qui concerne les produits du tabac est de fournir un cadre juridique afin de s’attaquer à un problème qui, dans le domaine de la santé publique, est grave et d’envergure nationale (le tabagisme), et plus particulièrement d’accomplir ce qui suit :

  • protéger la santé des Canadiennes et des Canadiens compte tenu des preuves établissant, de façon indiscutable, un lien entre l’usage du tabac et de nombreuses maladies incapacitantes ou mortelles;
  • préserver notamment les jeunes des incitations à l’usage du tabac et de la dépendance qui peut en résulter;
  • protéger la santé des jeunes par la limitation de l’accès au tabac;
  • empêcher que la population ne soit trompée ou induite en erreur au sujet des dangers que présente l’usage du tabac pour la santé;
  • mieux sensibiliser la population à ces dangers.

La Stratégie canadienne sur le tabac prévoit un investissement de 330 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2018, pour aider les Canadiens et les Canadiennes qui fument à cesser de fumer ou à réduire les méfaits de leur dépendance à la nicotine, ainsi que pour protéger la santé des jeunes et des non fumeurs contre les dangers du tabagisme.

Selon statistique canada, de 2015 à 2017, le nombre de fumeurs a augmenté de 15% au Canada. La moyenne, chez les hommes, se situait à 15 cigarettes par jour. Est-il possible, quand on atteint ce niveau, d’élaborer un plan d’abandon pour cesser de fumer et ce plan s’effectue t-il tout seul ou en concertation avec des médecins ?

Le tabagisme est la principale cause de maladies évitables et de décès prématurés au Canada. Le tabagisme peut nuire à presque tous les organes du corps et est associé à plus de 40 maladies et autres graves problèmes de santé, comme le cancer du poumon, l’emphysème et les maladies du cœur.

Le tabac comprend diverses substances chimiques et du goudron. La fumée du tabac contient plus de 4 000 substances chimiques dont plus de 70 reconnues pour causer, provoquer ou favoriser le cancer; ces dernières sont aussi appelées des agents cancérogènes. L’exposition à la fumée du tabac augmente le risque de développer un cancer. Santé Canada recommande aux Canadiens d’arrêter de fumer et d’éviter la fumée secondaire.

Les cigarettes contiennent également de la nicotine, une substance chimique qui crée une dépendance et que l’on trouve à l’état naturel dans le tabac. En soi, la nicotine ne cause pas de cancers, de maladies cardiaques ou de maladies respiratoires – ce sont les autres substances chimiques présentes dans la fumée du tabac qui en sont responsables.

La nicotine peut entraîner une dépendance physique. La nicotine pénètre dans votre sang et se rend rapidement à votre cerveau, ce qui entraîne la libération de substances chimiques qui peuvent vous faire sentir temporairement énergisé, heureux, alerte ou calme. Rapidement après avoir fumé, le niveau de nicotine dans votre système commence à diminuer, et votre cerveau et votre corps commencent à être en état de manque. Il se peut que vous commenciez à sentir un malaise ou une irritabilité si vous essayez de résister à la cigarette. Ce sont des symptômes du sevrage à la nicotine. Lorsque vous fumez la cigarette suivante, votre taux de nicotine augmente de nouveau, ce qui soulage temporairement l’état de manque et les symptômes de sevrage que vous ressentez.

Bien que vous puissiez avoir l’impression que l’usage du tabac aide à soulager le stress, il ne fait que soulager le stress physique et mental associé à votre dépendance à la nicotine (c.-à-d. les envies et l’inconfort associés au sevrage), ce qui donne une forte illusion de soulagement du stress. Au fil du temps, votre corps aura besoin de plus en plus de nicotine pour jouir de ce bref regain d’énergie et de cette brève sensation de calme. Un cycle de consommation se crée ainsi.

Pour vous aider à lutter contre vos symptômes de sevrage lorsque vous ressentez un fort besoin de fumer, essayez les cinq conseils utiles :

  • Retarder; Essayez de retarder le moment de fumer aussi longtemps que possible. Réglez une minuterie à cinq minutes. Si vous ressentez toujours une envie de fumer, essayez d’ajouter cinq autres minutes. N’oubliez pas que l’envie de fumer passera.
  • Se distraire; Faites quelque chose qui demande de la concentration. Par exemple, jouez à un jeu, naviguez dans Internet, envoyez un message texte ou téléphonez à un ami ou une amie, adonnez-vous à un passe-temps ou entreprenez un projet.
  • Respirer profondément; Faites des exercices de respiration facilitant la relaxation. Fermez les yeux et commencez par respirer par le nez en gonflant le ventre (plutôt que la poitrine), puis expirez lentement par la bouche.
  • Boire de l’eau; Occupez vos mains. Buvez un verre d’eau froide pour changer la sensation dans votre bouche.
  • Discuter; Parlez de ce que vous ressentez avec quelqu’un, comme un ami/une amie ou un spécialiste de l’abandon du tabac. Discuter de ce que vous ressentez peut vous aider à comprendre vos envies de fumer et à les gérer. Vous pouvez également prendre du temps pour réfléchir. Réfléchissez à ce qui a déclenché votre besoin de fumer et à la façon dont vous pouvez faire face à cette situation à l’avenir.
    Vous pouvez visiter : Cesser en toute confiance : Guide pour une vie sans tabac

Pour un service de soutien pratique sans frais, des spécialistes qualifiés peuvent fournir des conseils, aider à élaborer un plan d’abandon, répondre à vos questions et vous référer à des programmes et des services dans votre collectivité. Cliquez sur votre province ou territoire pour accéder aux services d’abandon du tabac.

  • Ontario
  • Québec
  • Colombie-Britannique (anglais seulement)
  • Alberta (anglais seulement)
  • Manitoba
  • Saskatchewan
  • Nouvelle-Écosse (anglais seulement)
  • Nouveau-Brunswick
  • Terre-Neuve-et-Labrador (anglais seulement)
  • Île-du-Prince-Édouard
  • Territoires du Nord-Ouest
  • Yukon (anglais seulement)
  • Nunavut

C’est normal que les gens soient préoccupés par leur capacité d’arrêter de fumer, mais à l’aide des bons outils et soutiens, c’est possible. Pour en savoir plus et trouver des ressources d’aide pour arrêter de fumer, consultez Canada.ca/arreter-fumer. Si vous avez besoin de soutien en matière de santé mentale ou de consommation de substances, veuillez parler à un médecin et demander de l’aide à votre famille et à vos amis. Vous pouvez également consulter Canada.ca/sante-mentale pour obtenir immédiatement, gratuitement et de manière confidentielle de l’aide en ce qui concerne la santé mentale et la consommation de substances.

Toujours selon statistique Canada, c’est à l’âge de l’adolescence que l’on commence généralement à fumer. Quels sont les faits déclencheurs d’un tel comportement ? Sont-ils attribuables à l’anxiété ou encore au besoin d’explorer de nouvelles sensations ?

L’adolescence est une période qui se prête particulièrement à l’apprentissage de la cigarette, alors que la pression des camarades commence à se faire réellement sentir et que les jeunes testent l’autorité parentale. Il est donc important de continuer à parler à nos enfants des effets nocifs reliés à l’usage du tabac. Pour plus de détails : Conseils pratiques pour aider les adolescents à vivre sans fumée et Sur la voie de la réussite : Guide pour devenir un non-fumeur pour jeunes adultes.

Les bienfaits d’arrêter de fumer pour la santé peuvent être ressentis en aussi peu qu’une vingtaine de minutes après la dernière cigarette, peu importe l’âge. Ces bienfaits peuvent aussi continuer de se faire sentir pour des années à venir. Il peut cependant être difficile d’arrêter de fumer, et il est important de vous doter de soutien et d’outils pour vous aider dans votre cheminement d’abandon du tabagisme.

Le gouvernement du Canada offre de nombreuses ressources pour aider les gens à renoncer au tabac.

La campagne Les outils pour une vie sans fumée encourage les personnes qui fument à découvrir les nombreux soutiens et outils faciles à utiliser qui peuvent les aider à arrêter de fumer. La campagne met aussi en vedette des témoignages inspirants de Canadiennes et de Canadiens qui ont réussi à arrêter de fumer.

Les Canadiennes et les Canadiens peuvent aussi communiquer sans frais avec la ligne d’aide pancanadienne pour les fumeurs, où des spécialistes formés peuvent aider les gens à créer un plan, répondre aux questions et orienter les gens vers des programmes et des services près de chez eux. Cette ligne d’aide est accessible par téléphone, au 1-866-JARRETE (1-866-527-7383), ou en ligne, sur Vivezsansfumee.gc.ca/abandon.

Au moyen de la Stratégie canadienne sur le tabac (SCT), le gouvernement du Canada engage une somme de 66 millions de dollars par année depuis 2018 pour aider les Canadiennes et les Canadiens à arrêter de fumer ou à réduire les méfaits de leur dépendance à la nicotine, de même que pour protéger les jeunes et les personnes qui ne consomment pas de tabac contre les dangers de l’usage du tabac et de la dépendance à la nicotine. La SCT a pour objectif la réduction de la consommation de tabac à moins de 5 % d’ici 2035.

Aussi, grâce au nouveau Règlement sur l’apparence, l’emballage et l’étiquetage des produits du tabac, le Canada est devenu le premier pays au monde à exiger que des avertissements de santé soient imprimés directement sur les cigarettes individuelles. Les nouveaux avertissements de santé individuels ont commencé à apparaître sur les cigarettes. Cette mesure élargit la portée des avertissements de santé, en particulier chez les jeunes, qui consomment souvent des cigarettes une à la fois dans des situations sociales, ce qui fait en sorte qu’ils pourraient ne pas voir les renseignements sur les risques pour la santé imprimés sur le paquet.

Le Ministère a annoncé en septembre 2023 le deuxième examen législatif de la Loi sur le tabac et les produits de vapotage (LTPV). Cet examen est axé sur les dispositions relatives au tabac et le fonctionnement de la LTPV. Il contribuera à une meilleure compréhension de la manière dont ces mesures peuvent réduire encore plus l’usage du tabac au Canada. Le rapport sera déposé à l’automne 2024.

La taxe sur le tabac est de 3,70 $ sur un paquet de 20 cigarettes. Une hausse plus marquée de la taxe sur le tabac pourrait-elle davantage décourager les fumeurs ?

Les taxes sur le tabac sont un moyen efficace de réduire la consommation de tabac et d’aider à atteindre l’objectif du gouvernement, soit de réduire le tabagisme à moins de 5 % d’ici 2035. Dans le cadre du budget de 2021, le droit d’accise sur le tabac a augmenté de 4 $ par cartouche de 200 cigarettes; les taux de droit d’accise sur d’autres produits du tabac ont également fait l’objet d’une augmentation correspondante. Cette mesure est entrée en vigueur le 20 avril 2021, le lendemain de la date du budget. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les droits d’accise sur les produits du tabac, veuillez consulter l’Agence du revenu du Canada.

Depuis 2000, Santé Canada évalue régulièrement les effets des mises en garde contre la nocivité du tabac apposées sur les emballages de cigarettes. Tel qu’indiqué précédemment, le Canada a été le premier pays au monde à se doter de mises en garde aussi percutantes.

Selon les estimations, le tabagisme coûte environ 11,2 milliards de dollars en 2020 à la société canadienne, soit 293 dollars par citoyen canadien. Ce chiffre comprend les coûts directs des soins de santé, tels que les coûts des hôpitaux, des médecins et des médicaments, ainsi que les coûts indirects, tels que la perte de productivité et d’actifs due aux incendies résidentiels causés par les cigarettes.

Les provinces et les territoires continuent de fournir une contribution importante à la lutte contre le tabagisme et l’utilisation des produits de vapotage. Toutes les provinces et tous les territoires ont adopté des lois ou mis en place des stratégies complètes pour lutter contre le tabagisme. De plus, bon nombre de provinces et de territoires élargissent l’application des lois sur le tabac ou élaborent de nouvelles stratégies pour lutter contre le vapotage. Certaines provinces ont haussé l’âge minimal pour la vente et la fourniture de produits du tabac et de vapotage et ont mis en œuvre des restrictions supplémentaires sur ces produits ou leur promotion en fonction de leurs besoins.

Au Canada, les gouvernements provinciaux et territoriaux sont responsables de restreindre le tabagisme et le vapotage dans tous les lieux de travail et les lieux publics qui ne sont pas régis par la réglementation fédérale, comme les restaurants, les bars et les centres commerciaux. En outre, plusieurs provinces et territoires ont adopté des lois et des politiques interdisant de fumer ou de vapoter dans une voiture où se trouvent des enfants, dans les espaces communs des habitations à logements multiples (comme les immeubles d’appartements ou de condos) ainsi que sur les terrasses et dans certains espaces publics extérieurs. De nombreuses municipalités ont également mis en place des mesures pour réglementer les produits du tabac et de vapotage et leur utilisation.

Bien que Santé Canada accorde du financement pour soutenir l’initiative pancanadienne de la ligne sans frais d’aide au renoncement, ce sont les gouvernements provinciaux et territoriaux qui veillent à ce que leurs citoyens aient accès à ce soutien gratuit, confidentiel et pratique. Des spécialistes formés peuvent offrir des conseils, aider à élaborer un plan d’abandon du tabagisme, répondre aux questions et fournir des renvois vers les programmes et les services offerts dans la collectivité partout au Canada.

De plus, le Programme sur l’usage et les dépendances aux substances (PUDS) de Santé Canada appuie des initiatives novatrices qui s’attaquent aux enjeux liés à la consommation de drogues et de substances, y compris la nicotine et le tabac. Les projets soutenus par le PUDS visent à protéger les gens des méfaits du tabagisme et de la dépendance à la nicotine au moyen de programmes de prévention, de promotion de la santé, de réduction des méfaits et de renoncement au tabac.

D’autres ministères du gouvernement fédéral contribuent à ce travail :

  • L’Agence de la santé publique du Canada gère le Fonds pour la santé des Canadiens et des communautés qui finance des activités de renoncement et de prévention pour certains groupes du Canada qui présentent un taux élevé de tabagisme, comme les jeunes hommes pratiquant un métier manuel (comme les travailleurs de la construction), la communauté canadienne LGBTQ+ et les populations à faible revenu.
  • Les Services aux Autochtones Canada et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada collaborent avec les organisations autochtones nationales et régionales pour élaborer des plans spécifiques visant à réduire le tabagisme commercial chez les peuples autochtones et fournir des contributions financières aux projets des Premières nations, des Inuits et des Métis.
  • Sécurité publique Canada, la Gendarmerie royale du Canada et l’Agence des services frontaliers du Canada jouent un rôle essentiel dans la compréhension et la prévention de l’importation et de la vente de tabac illicite au Canada grâce au travail de surveillance policière et d’application de la loi.
  • L’Agence du revenu du Canada supervise la perception et le paiement des taxes fédérales sur les produits du tabac et les liquides de vapotage vendus au Canada.
  • Emploi et Développement social Canada a créé le Programme du travail, responsable de l’exécution et du contrôle de l’application de la Loi sur la santé des non-fumeurs, qui limite le tabagisme et le vapotage dans les lieux de travail de compétence fédérale comme les bureaux gouvernementaux et les avions commerciaux.
  • Le Canada est également un ardent défenseur de la Convention-cadre de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour la lutte antitabac (CCLAT). En tant que partie à la CCLAT, le gouvernement du Canada fournit des commentaires sur les questions mondiales liées au tabac et aide à établir des normes et des dispositions internationales qui influencent les politiques sur le tabagisme et l’utilisation des produits de vapotage dans le monde entier. L’OMS publie des rapports de situation mondiale sur la mise en œuvre de la CCLAT.

Des problèmes nouveaux et inattendus liés au tabac émergent sans cesse, menaçant les progrès

réalisés et remettant en question la compréhension que nous avons du tabagisme. L’adoption rapide du vapotage par les jeunes; les effets imprévus des nouvelles lois (p. ex. cannabis) sur le tabagisme; l’évolution des données probantes sur la relation du vapotage avec l’initiation au tabagisme et l’arrêt du tabac; les conséquences de la pandémie de COVID-19 sur la consommation de tabac. Ces enjeux vont orienter les travaux de recherche et les politiques en matière de lutte contre le tabagisme pour les années à venir.

Les priorités de recherche sont notamment de veiller à ce que les interventions qui ont permis de diminuer la prévalence du tabagisme jusqu’en 2020 demeurent pertinentes et efficaces, et de contrer l’apparition d’une nouvelle génération de jeunes aux prises avec une dépendance à la nicotine.

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