Le Festival international du film de Toronto (TIFF) revient du 4 au 14 septembre 2025 pour célébrer sa 50e édition. Ce festival est l’un des plus grands et des plus influents au monde. Chaque année, des stars de cinéma, des journalistes et des amateurs de films viennent de partout pour découvrir les nouveautés. Cette année, ce sont les films francophones, en particulier ceux du Québec, qui brillent dans la programmation.

Un film québécois pour terminer le festival

L’un des moments forts de cette édition est la présentation du film “Amour apocalypse” de la réalisatrice québécoise Anne Émond, qui clôturera officiellement le festival.

C’est une comédie romantique originale qui raconte l’histoire de Adam, un homme qui souffre d’anxiété à cause des changements climatiques, et qui tombe amoureux de Tina, une technicienne au téléphone, pendant l’installation d’un appareil de luminothérapie. Le film met en vedette Patrick Hivon, un acteur bien connu au Québec, et Piper Perabo, une actrice américaine. L’histoire se déroule dans un contexte très actuel, mais avec une touche d’humour et de tendresse.

Ce n’est pas courant qu’un film québécois soit choisi pour fermer un festival aussi important, ce qui montre bien à quel point le cinéma francophone commence à être reconnu sur la scène internationale.

Une réalisatrice québécoise dans le jury

En plus d’Anne Émond, une autre femme québécoise se démarque cette année au TIFF : Chloé Robichaud. Elle fait partie du jury Platform, un groupe de trois professionnels du cinéma chargé d’évaluer une sélection de films internationaux. Elle est connue pour son regard sensible sur des sujets sociaux, notamment dans son film Les Jours heureux ou Sarah préfère la course.

Sa présence dans le jury est un signe important : cela montre que les créatrices francophones ont leur place dans les grandes décisions culturelles, et qu’on leur fait confiance pour juger le meilleur du cinéma mondial.

Le français en vedette dans un festival anglophone

Même si le TIFF se déroule à Toronto, une ville majoritairement anglophone, il est bon de voir que la langue française a une place importante cette année. Le Canada est un pays bilingue, et le Québec possède une culture cinématographique riche, avec ses propres artistes, histoires et façons de filmer.

Avec un film québécois à la clôture et une réalisatrice francophone dans le jury, on peut dire que le TIFF 2025 met le cinéma québécois sous les projecteurs. Cela peut sembler symbolique, mais c’est aussi très concret : cela aide les films à se faire connaître ailleurs, à obtenir du financement, à trouver un public plus large.

Un tremplin pour les talents d’ici

Pour les réalisateurs et réalisatrices francophones, participer à un festival comme le TIFF peut changer une carrière. Le festival attire l’attention de :

• Distributeurs internationaux qui peuvent faire voyager les films partout dans le monde
• Plateformes de streaming comme Netflix, Amazon ou Disney+
• Critiques et journalistes qui parlent des films dans leurs médias

En étant vus au TIFF, les films québécois peuvent sortir des frontières du Canada et être découverts par un public mondial.

Une édition marquée par la diversité

Pour cette 50e édition, le TIFF a clairement voulu montrer la diversité du cinéma d’aujourd’hui. On y retrouve des films de tous les continents, dans plusieurs langues, avec des styles très différents. Des grosses productions américaines seront présentes, bien sûr, mais aussi des films plus intimistes, tournés avec des moyens modestes.

C’est dans cette catégorie que plusieurs films francophones se distinguent. Ils offrent souvent une approche plus humaine, plus proche de la réalité, avec des histoires qui touchent directement les spectateurs. Parmi eux, on retrouve :

• “Mille secrets, mille dangers” de Philippe Falardeau, un film québécois inspiré du roman de Alain Farah, qui aborde avec humour et émotion la santé mentale, la famille et l’héritage culturel.
• “Amour apocalypse” d’Anne Émond, une comédie romantique moderne sur l’éco-anxiété et l’amour improbable.
• “Peak Everything”, un autre projet d’Anne Émond présenté dans la sélection Special Presentations, qui explore les limites de l’ambition et du succès à l’ère contemporaine.

Et les célébrités dans tout ça ?

Comme chaque année, le TIFF accueillera aussi de nombreuses vedettes : Angelina Jolie, Willem Dafoe, Alicia Vikander, et même Aziz Ansari viendront présenter leurs films. Les tapis rouges seront bien remplis. Mais ce qu’il faut retenir, c’est que le festival ne mise pas seulement sur les célébrités. Il donne aussi une place importante aux films d’auteur et aux voix locales, comme celles du Québec.

Le TIFF 2025 ne se contente pas de présenter des films populaires : il s’ouvre aussi aux langues, cultures et récits différents, notamment ceux du cinéma francophone. Pour les artistes du Québec, c’est une belle vitrine. Pour les spectateurs, c’est une occasion parfaite de découvrir des films touchants, drôles et profonds, en français. Et pour le cinéma canadien dans son ensemble, c’est un pas de plus vers une plus grande reconnaissance mondiale.

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