Santé maternelle et néonatale à l’honneur pour les 77 ans de la journée mondiale de la santé

Par Info

Le 7 avril 2025, marquait la Journée mondiale de la santé, une initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) visant à sensibiliser le public aux enjeux sanitaires mondiaux. Cette année, le thème était « Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir » et marquait  le coup d’envoi d’une campagne d’un an, mettant l’accent sur l’importance de la santé maternelle et néonatale. 

Au Canada, cette journée revêt une signification particulière. Bien que le pays dispose d’un système de santé avancé, des inégalités persistent, notamment en matière de santé maternelle et infantile. Selon l’institut national de la santé publique du Québec, s’attaquer aux inégalités sociales est essentiel pour améliorer la santé des populations. L’OMS rappelle qu’environ 300 000 femmes meurent chaque année de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement, plus de 2 millions de nourrissons décèdent avant leur premier mois, et 2 autres millions naissent sans vie soit près d’un décès évitable toutes les 7 secondes.

La campagne de 2025 appelle les gouvernements et les professionnels de la santé à renforcer leurs actions contre les décès maternels et néonatals évitables, en prenant en compte les complications obstétricales, la santé mentale, les maladies transmissibles et la planification familiale, tout en plaçant le bien-être des femmes au cœur des priorités. L’OMS souligne que la santé de la mère et du nourrisson constitue le pilier de familles et de communautés en bonne santé, contribuant à assurer un avenir plein d’espoir pour tous. 

En cette Journée mondiale de la santé, il est crucial de réfléchir aux moyens de garantir un accès équitable aux soins de santé pour toutes les mères et tous les nouveau-nés au Canada, afin de bâtir un avenir plus sain et plus prometteur pour les générations futures. Pour illustrer cette journée, nous utiliserons cette maxime du célèbre Jules Renard « La meilleure santé, c’est de ne pas sentir sa santé. »

Par Kendra Oulaï

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