Ottawa, le 8 août 2017—L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) est très heureuse des propositions émanant du rapport final de la Commission de délimitation des circonscriptions électorales du Grand Nord (Commission), qui suggère au gouvernement de l’Ontario la création d’un deuxième comté à majorité francophone dans la province.
Ainsi, la Commission propose de diviser la circonscription électorale provinciale (CEP) de Timmins-Baie James en deux. Elle recommande de créer la CEP de Mushkegowuk, qui correspond à la partie nord de Timmins-Baie James et qui exclue la ville de Timmins. Cette circonscription compterait 60 % de francophones.
En juillet dernier, l’AFO avait déposé un mémoire lors des travaux de la Commission. Ce document contenait quatre recommandations, soit:
1. L’AFO appuie la recommandation du rapport préliminaire de la Commission visant la création de la CEP de Mushkegowuk.
2. L’AFO appuie la recommandation du rapport préliminaire de la Commission visant la création de la CEP de Timmins.
3. Le redécoupage de la circonscription de Timmins-Baie James ne doit pas s’appuyer sur la frontière naturelle de la route 11 au risque de diviser les francophones.
4. Les francophones des circonscriptions de Timmins-Baie James et de Kenora-Rainy River doivent conserver leur poids démographique.
«C’est avec grand plaisir que je tiens à souligner le professionnalisme et le pragmastisme démontrés par les membres de la Commission. Il est important que les trois peuples fondateurs du Canada, les Autochtones, les francophones et les anglophones, aient des représentantes/représentants élu(e)s à l’Assemblée législative de l’Ontario. Les recommandations de la Commission atteignent cet objectif», a dit le président de l’AFO, Carol Jolin.
«De plus, l’AFO se réjouit que le gouvernement de l’Ontario ait annoncé son “intention de présenter une loi, cet automne, qui répond aux recommandations de la Commission.” Même si la présence d’un nombre élevé d’électeurs d’expression française dans une CEP n’assure pas nécessairement l’élection d’un francophone, nous avons démontré dans notre mémoire qu’un francophone a plus de chance d’y être élu», a conclu M. Jolin.
L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) est l’organisme rassembleur et la voix politique de la francophonie de l’Ontario. Elle a pour mandat de concerter la collectivité francophone de la province et agit comme porte-parole, entre autres, pour revendiquer les droits des 611 500 Franco-Ontariennes et Franco-Ontariens.