Depuis son arrivée au Canada , Roza Belai s’est laissée guidée dans ses choix socio-professionnels par sa passion pour le travail social. A peine avoir posé ses valises, elle se met au service de plusieurs causes sociales, notamment les droits des femmes et des enfants- une vocation dont elle fera carrière pendant plusieurs années- tout en suivant sa courbe d’intégration dans un nouveau pays. Depuis quelques mois, cette ex-juriste d’origine algérienne a accepté de relever un nouveau défi en tant que travailleuse d’établissement dans les écoles (TÉÉ) au sein de l’Association des francophones de la région York (AFRY) pour faciliter l’intégration des jeunes nouvellement arrivés au Canada. Portrait.
Karelle Sikapi
D’origine berbère, Belai a exercé en tant qu’avocate dans son pays natal en Algérie. Multilingue , elle communique aisément en français, anglais, berbère (sa langue maternelle) et arabe. Motivée par les défis, elle n’hésita pas à continuer à se dédier aux causes qui lui tiennent à cœur lorsqu’elle immigra au Canada. Elle se fait rapidement connaître pour sa passion en défense des droits de groupes marginalisés en se portant bénévole dans plusieurs organismes francophones.
« Faire carrière en justice, ça te dit? », un projet qui vise les jeunes immigrants issus de minorités raciales et ethnoculturelles dans la région du Grand Toronto est le premier projet sur lequel Roza travaille comme gestionnaire de projets au Réseau de Femmes Afro-Canadiennes Francophones à Toronto.
Par la suite Roza a occupé le poste de liaison communautaire de la ligne de crise Fem’aide, à Oasis Centre des femmes, une ligne qui offre du soutien, des renseignements et de l’aiguillage aux femmes d’expression française de 16 ans et plus aux prises avec la violence dans le centre sud-ouest de l’Ontario, ainsi que le poste d’agente de liaison de la campagne « Voisin-es ami-es et familles » qui vise à sensibiliser les personnes de l’entourage aux signes avertisseurs de la violence conjugale pour leur permettre d’aider une femme victime ou qui risque d’en être victime. Roza a aussi occupé le poste d’agente aux relations communautaires, prévention et sensibilisation au sein du même organisme.
Après huit ans à lutter contre la violence faites aux femmes francophones sous toutes ses formes et à promouvoir les services en français dans le centre sud-ouest de l’Ontario, Roza a eu l’occasion de connaitre les enjeux, les besoins et de comprendre l’importance des services qu’offrent les organismes francophones à la communauté francophone, surtout aux personnes nouvellement arrivées. Elle a puisé d’effort pour obtenir un poste comme travailleuse d’établissement dans les écoles.
Féministe, maman, femme mariée et avocate de profession, Roza Belai n’a pas fini de s’engager à la cause féminine et à la défense des droits des enfants. Elle compte parmi ses plus grand fiertés l’aide qu’elle a pu fournir aux familles et souhaite accomplir pleinement sa mission comme TÉÉ qui consiste à accueillir les familles nouvellement arrivées dans la région de York en vue de faciliter leur intégration, leur épanouissement et la réussite scolaire de leurs enfants.
À ce jour, elle est marquée par son expérience de grande tournée à travers tout le centre sud-ouest de l’Ontario dans le but de rejoindre les communautés francophones les plus éloignées pour promouvoir la ligne d’aide Fem’aide comme ressource francophone.
Dans son temps libre, Belai aime passer du temps avec sa famille en faisant du camping ou en partant au chalet.
Portrait chinois
Si j’étais un animal, je serais un oiseau pour pouvoir voler à travers le monde surtout en ce moment.
Si j’étais un plat, je serais un bon couscous traditionnel.
Si j’étais un instrument de musique, je serais un piano.
Si j’étais un objet du quotidien, je serais une voiture pour se déplacer.
Si j’étais une saison, je serais le printemps.
Si j’étais un roman, je serais… (romantique, policier, historique, etc.) je serais un roman policier.
Si j’étais une odeur, je serais le jasmin.
Si j’étais une personne célèbre, je serais Lalla Fatma N’Soumer.