C’est le jeudi 26 mai dernier que le commissaire aux services en français, Me François Boileau a déposé un rapport spécial sur l’offre active de services en français qu’il a décrit comme une nécessité pour les communautés francophones en situation minoritaire. L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (l’Assemblée) accueille favorablement ce rapport spécial et appuie les trois recommandations du commissaire qui permettraient de définir de façon précise le principe d’offre active en Ontario et de l’inclure à la Loi sur les services en français.
Pour l’Assemblée, l’offre active de services en français est primordiale au développement et à l’épanouissement de la communauté franco-ontarienne. En effet, comme le souligne le rapport du commissaire, le manque d’offre active affecte les citoyens francophones, et plus particulièrement les personnes vulnérables qui sont les plus durement touchées par les lacunes de la Loi. En outre, en l’absence d’une mention explicite du droit pour tout francophone de bénéficier activement de services dans sa langue, il y a une forte possibilité pour que l’offre de services reste faible ou soit de moindre qualité d’où l’importance de faire un amendement à la Loi tel que suggéré par Me Boileau.
« Que ce soit dans n’importe quel domaine, tout citoyen francophone devrait avoir la possibilité d’être servi en français s’il le désire, et sans que cela implique des difficultés supplémentaires ou une qualité moindre. Trente ans après l’adoption de la Loi sur les services en français, il est regrettable de constater qu’il faut encore demander un accès égal en matière de langue de service. Les francophones doivent pouvoir communiquer et être compris en français auprès des institutions gouvernementales et il faut que les recommandations du commissaire soient mises en place au plus tôt. N’oublions jamais l’importance de faire la demande de services en français pour que tous les francophones puissent bénéficier d’une offre adéquate qui favorise leur capacité de vivre et de s’épanouir en français au quotidien. L’offre active est un tremplin pour favoriser la demande active et vice versa : il faut cultiver le réflexe franco ! », a déclaré Denis Vaillancourt, président de L’Assemblée.