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10 femmes francophones inspirantes

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Pour commémorer le Mois de la femme, cet article présente 10 femmes majoritairement francophone et pourquoi il vaut la peine de se souvenir du changement qu’elles ont apporté.

1.Anne-Marie Edward (1968-1989)

Anne-Marie Edward est l’une des 14 victimes du massacre de l’École polytechnique de Montréal qui a eu lieu le 6 décembre 1989. Anne-Marie étudiait le génie chimique. Il est important de se souvenir d’Anne-Marie et des autres victimes afin d’avoir un souvenir de plus de l’impact de la misogynie sur les victimes ainsi que sur leurs familles. Pour voir le mémorial des victimes, cliquez ici.

2. Marguerite Andersen (1924-2022)

Marguerite Andersen était une enseignante, essayiste et romancière d’origine allemande. Elle a étudié à l’université de la Sorbonne et est venue au Canada en 1958. Elle s’est consacrée à l’avancement des études des femmes et a occupé la chaire d’études des femmes à l‘Université Concordia et à l’Université Mount Saint Vincent (Nouvelle-Écosse).

Marguerite Andersen a publié plus de 15 ouvrages qui lui ont valu d’être nommée membre de l’Ordre du Canada, en reconnaissance de l’impact de son travail sur l’étude des femmes au Canada et de sa contribution à la littérature francophone qui reflète l’expérience des femmes au Canada.

3. Marie Henein (1966-présent)

Née au Caire, en Égypte, Marie Henein est arrivée à Toronto à l’âge de 4 ans. Marie a obtenu une licence en droit à la «Osgoode Hall Law School en 1989», puis une maîtrise en droit à la «Columbia Law School» en 1991 et a été admise au barreau de l’Ontario en 1992

Elle est largement reconnue comme l’une des avocates plaidantes les plus éminentes du Canada, avec une grande expérience en tant qu’avocate principale dans des affaires criminelles, civiles et réglementaires de premier plan, étant donné sa présence à la Cour d’appel de l’Ontario et à la Cour suprême du Canada.

4. Caroline Codsi (1967-présent)

Née à Beyrouth et arrivée à Paris à l’âge de 17 ans, Caroline Codsi a terminé ses études secondaires au lycée et collège Victor-Duruy en 1986, ce qui lui permet d’obtenir un diplôme de langues et civilisations étrangères à l’université de Paris en 1990. En 1994, Codsi obtient un diplôme en ressources humaines à HEC Montréal (l’école des négociés de l’Université de Montréal). 

Forte de tous ses diplômes accumulés au fil des années, Codsi a fondé Women in Governance, une organisation créée pour aider les femmes à accéder à des postes de décision et pour soutenir la parité hommes-femmes. Grâce à ça, et en collaboration avec McKinsey & Company, le certificat de parité a été mis au point, disponible au Canada et aux États-Unis. Il s’agit de mécanismes qui permettent à toutes les femmes, à tous les niveaux de leur hiérarchie, de progresser dans leur carrière, créant ainsi un vivier diversifié de talents féminins.

5. Leonie Tchatat

Léonie Tchatat est née au Cameroun et est arrivée au Canada en 1990. En 1992, alors qu’elle n’a que 16 ans, Léonie s’interroge sur la manière de créer des liens durables entre la société d’accueil et les communautés francophones immigrantes, et de répondre aux problèmes systémiques et aux difficultés rencontrées par les élèves immigrés dans le système scolaire. C’est ainsi que Léonie a fondé La Passerelle-I.D.É., une organisation qui offre une gamme de programmes et de services culturellement adaptés et avant-gardistes pour aider les nouveaux arrivants francophones à s’intégrer économiquement et socialement en Ontario. Grâce à cette expertise, La Passerelle-I.D.É. a été reconnue comme une pratique exemplaire en matière d’inclusion des immigrants par les gouvernements canadiens et diverses organisations depuis 2001.

6. Nathalie Des Rosiers (1959-présent)

Née à Montréal, Nathalie Des Rosiers a étudié le droit à l’Université de Montréal et a obtenu une maîtrise en droit à l’Université de Harvard. Nathalie Des Rosiers a été stagiaire à la Cour suprême du Canada et a exercé le droit à London (Ontario).  Elle a également été présidente de la Commission du droit du Canada de 2004 à 2008

Lors du sommet du G20 de 2010 à Toronto – la quatrième réunion organisée dans la région métropolitaine de Toronto pour discuter du système financier et de l’économie mondiale – Mme Des Rosiers a découvert une disposition invoquée par le gouvernement provincial qui élargissait considérablement les pouvoirs de la police à proximité d’une barrière de sécurité à Toronto. 

Elle a également contribué à décourager la pratique du «booking», selon laquelle la police arrête des personnes qui ne sont soupçonnées d’aucune activité criminelle, leur demande une pièce d’identité et enregistre ces informations pour un examen ultérieur. 

7. Amal El-Mohtar (1984-présent)

Amal El-Mohtar, née à Ottawa, est une poétesse et une auteure de fiction spéculative qui publie des essais, des nouvelles et de la poésie depuis 2006. Amal El-Mohtar compte avec plus de cinq prix d’écriture de fiction, dont le prix Hugo, le prix Aurora et le prix Locus

Elle a également enseigné la création littéraire à l’université de Carleton et à l’université d’Ottawa.

8. Catherine Frazee

Catherine Frazee est éducatrice, activiste, poète et écrivain. Elle est également professeure émérite de la «  School of Disability Studies » – qui fait partie de la Metropolitan University of Toronto – un diplôme qu’elle a obtenu en 2009

L’importance qu’elle accorde à la justice sociale ainsi qu’aux droits et à l’égalité des personnes handicapées lui a valu d’être nommée Officier de l’Ordre du Canada en 2014.

9. Josée Forest-Niesing (1964-2021)

Josée Forest-Niesing était une avocate Métis spécialisée dans le droit de la famille, le droit des successions, le contentieux civil et le droit du travail. Elle a siégé à la Commission sénatoriale des finances nationales et à la Commission sénatoriale des affaires sociales, de la science et de la technologie

Elle a travaillé sur des amendements visant à renforcer Bill C-81 (Loi visant à éliminer les barrières dans les ministères fédéraux qui offrent des services au public), découvrant ainsi que la langue des signes avait été oubliée dans la langue française, mais elle a également contribué à la création du Bill C-91 (Loi sur le respect des langues autochtones).

10. Lyne Charlebois

Lyne Charlebois, née à Montréal, a commencé sa carrière en tant que photographe de plateau en 1982. L’un de ses premiers emplois dans l’industrie cinématographique a été en 1987 de prendre des photos promotionnelles pour le film « Un zoo la nuit »  de Jean-Claude Lauzon. Grâce à cela, elle a pu réaliser des vidéoclips pour d’autres artistes tels que Ginette Reno

Elle a remporté le Prix Félix de la meilleure vidéo en 1991 pour «  Je sais, je sais »   de Marjo.

Son œuvre la plus connue, Borderline, qui raconte l’histoire d’une étudiante atteinte d’un trouble de la personnalité limite, a été écrite par elle avec Marie-Sissi Labrèche et réalisée par Lyne. Ce film, outre la reconnaissance, leur a valu le Prix Génie du meilleur scénario adapté.

Par Ramses Rivera Trujillo 

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