Les services de santé adaptés aux populations de langues officielles minoritaires sont une priorité nationale. De nombreuses études ont quantifié l’offre et la demande de médecins francophones (MF) en utilisant des ratios MF/francophones comme indicateurs d’accès et en les comparant aux ratios de médecins généraux/population total. Cependant, cette approche ne tient pas compte du fait que les MF desservent également des patients non-francophones et que les francophones sont en compétition avec l’ensemble de la population pour accéder aux MF. En conséquence, ces ratios bruts suggèrent à tort que les francophones ont un meilleur accès à des soins concordants sur le plan linguistique que les non-francophones. Nous proposons donc une nouvelle approche pour résoudre ce problème en calculant des ratios ajustés pour refléter cette compétition et en estimant la probabilité d’accéder à des soins linguistiquement concordants en Ontario.
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