L’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques (AFOCSC) se dit ravie que la province de l’Ontario puisse dorénavant siéger comme membre observateur au sein de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), organisme qui a, entres autres, pour mission, de donner corps à une solidarité active de ses membres en les appuyant dans l’élaboration ou la consolidation de leurs politiques.
Après plusieurs années de refus de la part du gouvernement fédéral quant à son adhésion, c’est le samedi 26 novembre, lors du XVI Sommet de l’OIF à Antananarivo au Madagascar, que la réponse positive est enfin tombée.
«C’est une excellente nouvelle pour les Franco-ontariennes et les Franco-ontariens. Ceci prouve notre unité, notre solidarité et notre désir de se faire reconnaître. Je suis persuadé que cette visibilité apportera beaucoup à la francophonie ontarienne», de dire Jean Lemay, président de l’AFOCSC.
La présidence et la direction générale de l’AFOCSC étaient présentes à la rencontre préparatoire de cette mise en candidature et ont travaillé de concert avec le gouvernement provincial.
Un total de 80 États ou gouvernements bénéficient d’un statut de membriété (54 membres de plein droit, 3 associés et 23 observateurs). À noter que le Québec et le Nouveau-Brunswick sont membres à part entière de l’OIF depuis respectivement 1971 et 1977 et que le Canada occupe un siège depuis la création de l’organisme en 1970.