Le festival Francophonie en fête a lancé sa 15e édition en ligne ce 25 septembre. Trois spectacles ont été annoncés pour marquer la Journée des Franco-Ontariennes et Franco-Ontariens, dont Cindy Doire, Mélissa Ouimet et Abel Maxwell. Le spectacle sera en ligne jusqu’au 30 novembre prochain. Rencontre avec Abel Maxwell, artiste engagé.
Entrevue par Karelle Sikapi
Pourriez-vous vous présenter en quelques lignes?
Je suis Abel Maxwell, un artiste Afro-Canadien installé à Toronto, avec 4 albums, 1 livre best-seller à son actif et qui aspire à conserver un regard noble sur l’humanité à travers ses œuvres que ce soit dans le monde artistique ou dans les affaires.
En quelques mots, quelle a été votre expérience au festival Francophonie en fête?
Cette année, nous avons dû préparer un concert virtuel vu les circonstances incertaines causées par la crise sanitaire mondiale actuelle.
Je me suis envolé en Afrique de L’Ouest et je ne suis arrêté à Lomé, Togo pour collaborer avec des musiciens locaux qui m’ont accompagné sur les titres de mon dernier album « Contradictions » dont le 1er lancement a eu lieu le 20 février 2020 à Toronto en présence des acteurs clés, personnalités et médias de la communauté francophone en Ontario.
Combien de personnes étaient présentes au festival virtuel?
La différence avec un concert virtuel c’est qu’on ne voit pas en séance tenante les participations actives des spectateurs.trices donc l’expérience est de facto particulière surtout pour un artiste comme moi qui se nourrit constamment de l’énergie et de l’interaction avec son public.
Mon équipe et moi avons quand même essayé de donner le meilleur de nous-mêmes afin de rester connecté à l’auditoire en ligne.
L’expérience reste enrichissante car on peut communiquer artistiquement même virtuellement.
L’avantage de la diffusion virtuelle est que le nombre de participants continue de croître tous les jours. J’ai encore des échos positifs et de commentaires encourageants de ma participation à francophonie en fête 2020. (sourire)
Comment croyez-vous que la pandémie a affecté l’engagement des participant.e.s au festival?
Les participant.e.s au festival ont l’avantage du confort de leurs maisons, voitures où tout simplement en assistant au concert à travers leurs téléphones intelligents. C’est certes une nouvelle façon de participer à un festival mais on apprend tous à s’adapter à notre réalité du moment.
Est-ce que vous croyez que les concerts virtuels marquent le début de la fin des concerts en présentiel?
Je n’espère pas cela en tous cas (rires). Je crois fondamentalement que nous sommes dans une ère de distanciation sociale vu les incertitudes liées à la pandémie mais je crois qu’on va s’en sortir. Maintenant, il faut nous armer de patience. En attendant, nous avons nos réseaux sociaux pour combler le vide et par la même occasion pour faire plus d’apparitions virtuelles pour les personnes qui nous suivent ou qui s’intéressent à notre art.
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Biographie
Arrivé il y a une dizaine d’années en Amérique du Nord sans argent et sans emploi, Abel Maxwell est devenu un artiste reconnu sur la plate-forme artistique internationale en tant qu’artiste musical et auteur bestseller qui inspire les jeunes à croire en eux-mêmes et en leur capacité de faire une différence tout en conservant un regard optimiste sur l’avenir de l’humanité.