Entrevue avec Gabriel Osson qui présente son nouvel album « D’ici et ailleurs »

Par Programmation

Gabriel Osson sort des sentiers battus avec un album de poésie musicale intitulé « D’ici et d’ailleurs » . Le recueil sera publié aux éditions Terre d’Accueil et le CD sera autopublié. Entrevue par Karelle Sikapi.

Qu’est-ce qui a inspiré ce projet?

Je rêvais depuis longtemps d’enregistrer un recueil de poésie. L’idée m’est venue qu’il serait serait bien d’y ajouter une touche musicale. J’ai contacté un ami musicien et lui ai proposé le projet qu’il a accepté d’emblée.

 

Quel message souhaitez-vous faire transmettre à vos auditeurs à travers ce recueil?

Le recueil parle mon parcours d’ici où j’ai façonné ma vie et l’ailleurs d’où je suis né mais que je ne connaissais guère. C’est une prise de conscience que l’être que nous sommes est façonné par toutes ces expériences et qu’on peut être d’ici, d’ailleurs et d’ici et d’ailleurs tout à la fois.

 

Selon vous, quel sera l’effet de cette oeuvre sur votre public ?

La poésie comme toutes les formes d’écriture est en soi personnel, les gens vont découvrir d’autres aspects de ma personnalité et peut être une meilleure compréhension de qui je suis.

 

Pourquoi avez-vous dévoilé « tambours et assons » en premier ?

Il y aura cinq extraits au total d’ici la parution de CD en octobre. Il n’y a pas de raison particulière. C’était le premier prêt.

 

Qu’est-ce que ce projet représente pour vous et quel est son impact sur votre parcours d’artiste?

Un nouveau jalon, un nouveau défi. Sortir du cadre traditionnel du livre et redonner une vie à la poésie.

 

Est-ce votre première œuvre adaptée en format audio? Décrivez-nous votre expérience.

Oui! C’était très enrichissant, j‘ai beaucoup appris et j’apprends encore sur tout le processus de production. C’est la première fois que je rentrais dans un studio d’enregistrement et tout est nouveau pour moi. Je n’ai ni agent ni producteur. Je n’ai personne qui s’occupe des communications. Il faut tout faire et apprendre sur le tas. Je ne m’imaginais pas du tout du temps que ça prend en studio pour enregistrer un seul poème.

 

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