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Comment commémorer le mois de l’histoire autochtone ?

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La reconnaissance des territoires se retrouve à la fin de l’article.

Ces dernières années ont été marquées par de nombreuses révélations concernant les exactions perpétrées par le gouvernement du Canada envers les individus et les communautés autochtones. Les rapports finaux de la Commission de vérité et réconciliation (CVR) en 2015 et de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA) en 2019 ont dévoilé des instruments de racisme systémique contre les personnes indigènes au Canada. Ces enquêtes ont ainsi démontré que le système des pensionnats autochtones1 et la violence actuellement dirigée vers les femmes, les filles et les personnes de diverses identités de genre appartenant à ces nations représentent un génocide culturel2.

En 1996, il a été annoncé que le 21 juin serait la Journée nationale des peuples autochtones. Puis en 2009, l’ensemble du mois de juin a été nommé le Mois national de l’histoire autochtone. Aujourd’hui, ces événements donnent l’occasion aux canadiennes et aux canadiens de réfléchir aux enjeux auxquels les nations autochtones doivent toujours faire face, et à leur histoire riche. Cette célébration présente également l’opportunité d’honorer les artistes, les leaders et les réussites de ces communautés sur la scène nationale.

Le premier ministre Justin Trudeau a abordé le sujet le 1er juin :

« Le gouvernement du Canada est déterminé à faire face à ce lourd héritage et à cheminer sur la voie de la réconciliation. »

Gouvernement du Canada, le 1 juin 2024

M. Trudeau a réaffirmé après la promesse du gouvernement fédéral de répondre aux 94 appels à l’action de la CVR et aux 231 appels à la justice du rapport final de l’ENFFADA.

« Bien que ces étapes témoignent de progrès, il reste encore beaucoup à faire, » a déclaré Cindy Woodhouse Nepinak de son côté, la Cheffe nationale de l’Assemblée des Premières Nations (APN) dans un communiqué de presse. « Les Premières Nations continuent à se heurter à des obstacles en matière d’éducation et d’opportunités économiques. En outre, la désinformation et la montée inquiétante du déni des pensionnats indiens dans les débats nationaux donnent une image erronée des vérités historiques. »

L’Assemblée des Premières Nations, Le 4 juin 2024

Selon Cheffe Woodhouse Nepinak, les canadiens peuvent participer au mois de l’histoire autochtone en s’engageant aux discussions privilégiant « la vérité et la réconciliation » et à approfondir leurs connaissances sur l’histoire, le patrimoine culturel et les perspectives des Premières Nations. En outre, elle invite les canadiens à lire les rapports finaux de la CVR et de l’ENFFADA.


Voici également d’autres manières pour célébrer la culture autochtone et à vous sensibiliser à l’héritage des peuples indigènes au Canada :

Participer aux évènements culturels

La ville de Toronto organise trois événements pour célébrer la culture autochtone:

Témoignez le partage d’histoires à travers la musique et la danse à un pow-wow traditionnel. Cet événement est animé par Na-Me-Res.

Ce festival vous permettra notamment d’assister à des performances de musiciens traditionnels et contemporains et de visiter un marché d’artisanat, de nourriture et d’arts. Cet événement est organisé par les Mississaugas de Crédit.

Ouvert à tous, cette cérémonie traditionnelle vise à offrir des prières et remercier le Créateur, et marque la Journée traditionnelle des peuples autochtones. 

Regarder les films des réalisatrices et des réalisateurs autochtones

L’office national du film du Canada présente deux collections de films autochtones gratuits pour tout public pour le mois de juin :

Lire de la littérature autochtone

Découvrez des auteurs autochtones, canadiens et francophones sur le site Kwhahiatonhk!

Cette liste inclut des écrivains notables comme Naomi Fontaine, Michel Jean, An Antane Kapesh et Natasha Kanapé Fontaine. 

Petite astuce : certains de ces titres sont disponibles gratuitement à la bibliothèque publique de Toronto.

Apprendre davantage

Accédez aux ressources suivantes pour explorer la culture et l’héritage autochtone au Canada :


Reconnaissance des territoires

Chez GrandToronto.ca, nous reconnaissons que la terre sur laquelle nous habitons, nous travaillons et nous nous réunissons est le territoire traditionnel de nombreuses nations autochtones, y compris les Mississaugas de Crédit, les Anishnabeg, les Chippewa, la Confédération Haudenosaunee et les Hurons-Wendats. Nous reconnaissons que la région de T’karonto abrite aujourd’hui de nombreux peuples des Premières nations, des Inuits et des Métis et qu’elle est soumise au Traité de la ceinture wampum « un plat à une cuillère », un accord déterminant le partage et la préservation paisibles des terres et des eaux de la région des Grands Lacs.

Par Alex Christie


  1. Entre 1831 et 1996, plus de 150 000 enfants des Premières Nations, du peuple Inuit et de la Nation Métisse ont été forcés à quitter leurs familles et leurs communautés pour fréquenter des pensionnats. Ces écoles ont été créées par le gouvernement canadien pour détruire les cultures indigènes. Des milliers de ces enfants y ont été victimes de violences physiques et sexuelles. Pour plus d’informations, veuillez accéder au lien suivant : Histoire des pensionnats autochtones. ↩︎
  2. Selon la définition du génocide dans l’article II de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide créé par l’Organisation des Nations Unies. ↩︎
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