Toronto, 30 mai 2019– Séance de « Bien-cuit » de Me François Boileau Ancien commissaire aux Services en français de l’Ontario
La nouvelle du transfert du Commissariat aux services en français de l’Ontario vers le bureau de l’ombudsman a fait le tour de la Francophonie. Si une personne a incarné toute la mission de cette institution, c’est son commissaire, Me François Boileau. La Fondation franco-ontarienne, en collaboration avec le Club canadien de Toronto, est fière d’annoncer son Bien-cuit annuel qui, en 2019, « rôtira » monsieur Boileau le 20 juin prochain au campus Glendon de l’Université York!
Il y a fort à parier qu’avec les événements des derniers mois en Ontario, le Canada entier ait entendu parler de monsieur Boileau. Avant même son arrivée au poste qu’il a occupé depuis 2007, ce dernier avait accumulé une feuille de route impressionnante au chapitre des droits linguistiques : Commissariat aux langues officielles, Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) (bureau de Québec) et Programme de contestation judiciaire (depuis le bureau de Winnipeg). L’invité de la soirée a laissé sa marque dans la sphère publique et c’est pourquoi nos deux organismes l’ont approché afin qu’on lui rende hommage…un hommage chaud et piquant à souhait!
« La décision du gouvernement ontarien est regrettable, déplore le directeur général de la Fondation, Marc Chénier. Cependant, cela n’efface nullement les réalisations de François Boileau. Au cours de ses mandats, il a rigoureusement protégé les intérêts de la population francophone de la province. Chemin faisant, il a donné une voix à autant d’organismes que d’institutions. Je crois que ces intervenants et ses amis voudront venir le saluer et partager des anecdotes cocasses à son sujet! »
Richard Kempler, directeur général du Club canadien de Toronto, a ajouté : « Même en démocratie, les droits d’une minorité linguistique ne sont jamais acquis. François Boileau le sait bien et a su se faire pendant 11 ans non seulement la voix de la francophonie ontarienne, mais aussi son bouclier et son bras armé pour permettre que notre communauté puisse étudier, travailler et vivre en français. Nous lui en serons éternellement reconnaissants. Nul doute qu’il mettra bientôt ses immenses talents au service d’une autre cause noble.»
L’édition 2019 poursuit la tradition lancée depuis quelques années, un événement que la Fondation franco-ontarienne se fait un point d’honneur de faire voyager, après Sudbury (Stef Paquette, 2016) et Ottawa (Mariette Carrier-Fraser en 2017, Guy Matte en 2018).
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