Suite aux excuses officielles faites aux Franco-ontariens par la première ministre de l’Ontario Kathleen Wynne en ce qui concerne le Règlement 17, qui interdisait l’enseignement et l’utilisation du français dans les écoles au début du 20e siècle, l’AFOCSC apprécie qu’un pas de plus ait été franchi pour la reconnaissance et l’héritage de l’éducation de langue française en Ontario.
«Je me souviens que ma mère nous racontait que lorsque l’inspecteur passait dans son école, tous les élèves étudiant en français devaient sortir immédiatement de l’école ou se cacher, parce qu’il était interdit de suivre des cours de langue française» raconte Jean Lemay, président de l’AFOCSC. «Par contre, comme l’a mentionné Monsieur Steve Clark, député conservateur dans Leeds-Grenville, ces dernières doivent être accompagnées de gestes concrets pour remédier au Règlement 17», ajoute Jean Lemay.
L’AFOCSC espère que ces excuses serviront d’appui à la croissance et la pérennité de l’identité et de la culture franco-ontarienne, par exemple la création d’une université franco-ontarienne gérée par et pour les francophones de la province ainsi que des installations scolaires adéquates pour les élèves catholiques de langue française.